•      Lana part au Japon pour le mariage de sa soeur Lucy avec Masaki, qui a un charmant demi-frère, Louis, plutôt volage. Après des heures et des heures à courtiser Lana, arrivera-t-il à ses fins ? Et seront-ils toujours les mêmes après cela ?


    votre commentaire
  • Ça y est, ma valise est bouclée. Je crois que je n’ai rien oublié.

     

    -      -    Lana ! Dépêche-toi ! On va finir par rater l’avion à cause de toi !

    -      -    J’arrive maman ! soupirais-je.

    J’attrape mon sac d’une main, ma valise de l’autre et je ferme la porte de mon ancienne chambre derrière moi. Oui, ancienne parce que je suis revenue une semaine chez mes parents avant de partir au Japon pour le mariage de ma grande sœur. On monte tous les trois dans le taxi qui nous emmène à l’aéroport.

    -      -    J’ai toujours pas compris pourquoi on y va deux semaines avant, bougonnais-je.

    -      -    Je te l’ai déjà dit ! s’énerve ma mère. Lucy a besoin de nous pour les préparatifs, et j’ai envie de profiter un peu d’elle, on ne l’a pas vu depuis un an et demi !

    -      -    Ok…

    Oui ça me fait chier d’y aller. Je viens juste de finir ma licence, j’avais envie de profiter de mes vacances avec mes potes. Mais non, il a fallu que ma sœur, qui est partie travailler au Japon depuis 3 ans, rencontre un Japonais et se marie avec ! Bien sûr que j’adore ma sœur et qu’elle me manque beaucoup, bien sûr que j’aime bien son mari même si je ne l’ai vu que quelque fois, mais même… Bref, au bout d’une heure, nous voici à l’aéroport. On montre nos billets, on laisse nos valises pour qu’elles soient mises dans les soutes et on embarque. C’est long. On décolle enfin et c’est parti pour des heures et des heures de vol. Nous arrivons à Tokyo à 15h heure locale, donc 23h en France, et je suis littéralement claquée. Mais on a encore une heure de route en taxi pour arriver à notre hôtel. Je m’endors d’ailleurs durant le trajet. Mais ma mère me réveille brusquement quand on est arrivé. Je la déteste pendant 30 secondes puis je descends ma valise du coffre et on entre dans l’hôtel. Une hôtesse nous donne la clé et nous prenons l’ascenseur. Une fois dans ma chambre, je pose mes valises et je m’affale sur le matelas. Rien à faire qu’il ne soit que 16h, que je ne sois pas propre, je fais une sieste. Mais ma très chère mère vient frapper à ma porte pour me réveiller, vers 19h il me semble. Je me lève difficilement et ouvre la porte.

    -      -    Lana, pour l’amour du ciel dépêche-toi ! Je te rappelle que nous allons diner chez ta sœur.

    -      -    Maman, je suis vraiment obligée ? Je la vois demain !

    -      -    Oui, tu viens ! Tu as intérêt à être prête dans 30min.

    -      -    Mh.

    Je vais dans la salle de bain et prends une douche. La chambre d’hôtel est en fait comme un petit appartement. Il y a deux chambres, une petite salle de douche et une cuisine salle à manger. Bref, je me fais un chignon, enfile une robe pour être un peu plus présentable et me maquille légèrement. Voilà, 29 min plus tard très exactement, je suis prête. Je prends mon sac à main et je vais m’asseoir sur le canapé avec mes parents. On doit attendre que Lucy vienne nous chercher. Elle arrive vers 20h. C’est parti pour au moins 10 min d’embrassades, d’étreintes. Personnellement, je ne montre jamais vraiment mes sentiments, et je ne suis pas très démonstrative. Mais elle m’a beaucoup manqué, et elle le sait. Elle est radieuse aux côté de Masaki. Après nos retrouvailles, ils nous conduisent jusque chez eux. C’est une petite maison très mignonne. Le frère de Masaki, enfin demi-frère apparemment aux vues de son type européen, et ses parents sont là. Les présentations faites, nous passons à la salle à manger pour que le repas commence. En fait, je ne suis absolument rien. Masaki et ses parents parlent plutôt bien Français, même très bien en ce qui concerne le futur mari de ma sœur, mais je suis tellement fatiguée que j’essaye juste de rester éveillée. Quand Lucy se lève pour débarrasser l’entrée, je me lève et la rejoins à la cuisine.

    -      -    La France me manque un peu tu sais… M’avoue-t-elle. Même si je suis très heureuse ici, vous me manquez beaucoup…

    -      -    Oh…

    Je la prends dans mes bras.

    -      -    Mais toi alors ! dit-elle en essuyant la larme qui s’était échappée.

    -      -    Oh, j’ai eu ma licence !

    -      -    Félicitations ! Et avec Maxime alors ?

    -      -    C’est fini… dis-je en baissant la tête. Depuis déjà 3 mois…

    -      -    Je suis désolée…

    -      -    Ne t’inquiète pas, souris-je.

    -      -    Mais tu es sûre que ça va ? Je te trouve vraiment pale.

    -      -    Oui non je suis juste un peu fatiguée du trajet, avec le décalage horaire en plus…Tu n’aurais pas un doliprane ?

    -      -    Si, attends.

    Elle me laisse seule quelques instants. J’en profite pour sortir sur le balcon. L’air frais me fait un peu de bien.

    -      -    Salut.


    3 commentaires
  • -       -   Salut.

    Je me retourne et vois le frère de Masaki accoudé à la balustrade. Je ne l’ai pas vraiment regardé avant, mais il est plutôt mignon. Ses cheveux mi- longs, grand, musclé apparemment, avec des yeux noisette qui pétillent de malice et un sourire charmeur.

    -      -    Lana c’est ça ?

    -      -    Oui. Et toi ?

    -      -    Louis, le demi-frère de Masaki.

    -      -    Vous n’avez pas de lien de sang n’est-ce pas ?

    -      -    Non, mes parents sont tous les deux français, mais mon père a été muté au Japon après leur divorce et je l’ai suivi. Il a rencontré la mère de Masaki et ils se sont mariés.

    -      -    Ok, souris-je.

    -      -    Et toi alors ?

    -      -    Moi quoi ?

    -      -    Qui es-tu ?

    -      -    Lana, la sœur de Lucy, m’énervais-je un peu.

    -      -    Non mais qui es-tu vraiment ?

    -      -    J’ai 21 ans, je viens de finir ma licence de littérature étrangère, et je suis en plein jet lag.

    Il explose de rire.

    -      -    Lana ? Où es-tu ? Ah ! Oh, je vois que vous avez fait connaissance ! Tiens, dit-elle en me tendant un verre d’eau et un cachet.

    -      -    Mon dieu merci !

    Je l’avale et vais le poser à la cuisine.

    -      -    Il est très gentil.

    -      -    Quoi ? dis-je ne me retournant pour faire face à ma sœur.

    -      -    Louis. Un peu trop porté sur les filles à mon goût mais gentil quand même.

    -      -    Ah, je ne sais pas c’est lui qui est venu me parler.

    -      -    Ok, sourit-elle. Et si tu veux te reposer, la chambre d’ami est à l’étage.

    -      -    Merci, mais maman va gueuler.

    -      -    Ne t’inquiète pas, je m’occupe d’elle.

    -      -    Merci beaucoup Lucy !

    Je dépose un baiser sur sa joue et elle me montre où est la chambre. Je la remercie et je m’allonge. Je trouve très rapidement le sommeil.

    Lorsque j’ouvre les yeux, je me demande où je suis. Je ne reconnais rien autour de moi. Attends… Je suis au Japon, le mariage… Le repas chez ma sœur, Louis… Oui, je me suis endormie chez Lucy ! Je me lève et ouvre la porte. La maison semble vide. Je descends les escaliers et je vois Lucy et Louis, prenant un café.

    -      -    Lana ! Je suis désolée, on n’a pas fait trop de bruit ?

    -      -    Non, il est quelle heure ?

    -      -    8h !

    -      -    Oh…

    Je porte ma main à mon crâne.

    -      -    Papa et maman sont rentrés hier soir, je leur ai dit que ça ne dérangeait pas si tu restais dormir, au contraire.

    -      -    Merci Lu’.

    -      -    Ça faisait longtemps, sourit-elle.

    Je souris à mon tour.

    -      -    Tu veux quelque chose ? me propose-t-elle.

    -      -    Un thé s’il te plaît !

    -      -    Ok, je t’apporte ça. Assis-toi.

     

    Je m’assois en face de Louis.


    votre commentaire
  • Je m’assois en face de Louis.

    -     -     Bien dormi ?

    -     -     Oui, merci ! Tu as dormi là toi aussi ?

    -     -     Oui, je dors souvent ici. Enfin, d’habitude c’est dans la chambre d’ami mais il y avait déjà une charmant jeune-femme cette nuit, alors j’ai dû me contenter du canapé, bien moins confortable en passant, dit-il avec un clin d’œil.

    Je rêve ou il me drague ? Je l’ignore et remercie ma sœur qui m’amène un thé fumant. Seigneur, qu'est-ce que ça fait du bien ! J’en soupire de bonheur.

    -     -     Louis, ça te dérangerait de ramener Lana à l’hôtel ? J’ai plein de choses à faire ce matin et comme Masaki est au boulot.

    -     -     Non, bien sûr ! sourit-il.

    Ce gars est bizarre. Il a toujours un sourire en coin et le regard qui pétille. Je souris, finis mon thé et prends mon sac à main. Je dis au revoir à Lucy, que je verrais surement ce soir ou demain, et Louis pose sa main sur ma taille pour m’emmener à sa voiture.

    -     -     Retire-la, dis-je sèchement une fois que ma sœur a refermé la porte.

    -     -     De ?

    -     -     Ta main !

    -     -     Oh, pardon mademoiselle ! sourit-il encore en enlevant sa main.

    On monte dans la voiture et le trajet se fait en silence. Je dois quand même avouer qu’il est sexy, surtout avec sa chemise blanche un peu moulante entrouverte, ses cheveux en bataille. Wow Wow Wow ! Du calme Lana. Respire. C’est ton beau-frère donc stop. On arrive enfin devant l’hôtel. Il arrête la voiture. Je détache ma ceinture et m’apprête à partir mais il me retient par le bras.

    -     -     Je suis le garçon d’honneur de Masaki.

    -     -     Félicitations, dis-je agacée.

    -     -     Et tu es la demoiselle d’honneur de Lucy.

    -     -     Oui, et ?

    -     -     Il faudra qu’on se voie pour répéter pour la cérémonie, sourit-il.

    -     -     Je sais très bien ce que j’ai à faire merci. Si toi tu as besoin de répéter, ce n’est absolument pas mon problème. Sur ce, merci de m’avoir ramené.

    Je claque la portière et monte dans ma chambre. Je dis bonjour et vais à la douche. J’enfile ensuite un short et un débardeur, me maquille un peu et rejoins mes parents.

    -     -     Ça s’est bien passé ?

    -     -     Euh oui, j’ai dormi jusqu’à 8h et Louis m’a ramené parce que Lucy avait beaucoup de choses à faire.

    -     -     Pierre, tu veux venir choisir les robes avec nous ou tu préfères rester et te reposer ?

    -     -     Je vais rester ici, ça ne vous dérange pas ?

    -     -     Non papa ! On y va maman ?

    -     -     J’arrive.

    Je prends mon sac, et on descend. On essaye de ne pas se perdre dans les rues bondées, surtout que personnellement je ne parle pas un mot de Japonais ! Lucy l’a étudié depuis le collège, mais quand j’ai vu combien elle avait du mal, j’ai choisi Espagnol. Bref, nous voici devant une boutique de robes de soirée. Je parcours les rayons, et en prends quelques-unes pour les essayer. Mais aucune ne me plait. Soit elle est trop courte, soit trop foncée, soit trop gamine. Alors que je suis en train de retirer la dernière que j’ai essayée, je vois un bras accrocher une robe au porte manteau. Je présume que c’est ma mère et je l’essaye. Wow. Elle est rose pale, décolletée dans le dos, près du corps mais pas trop, bustier mais avec un voile qui la maintient derrière le cou, avec une ceinture argentée et qui m’arrive aux pieds. Je sors de la cabine pour me regarder dans la glace.

    -     -     Maman, tu peux venir remonter ma fermeture s’il te plaît ?

    -     -     Tout de suite mademoiselle.

    Je relève la tête et...


    votre commentaire
  •    Je relève la tête et vois Louis, derrière moi. Il pose ses mains sur ma taille et remonte lentement ma fermeture éclair.

    -       -   J’étais sûr que tu allais être sublime là-dedans.

    -       -   C’est… C’est toi qui ?

    -       -   Alors ! s’exclame ma mère. Waouh ! Louis, tu as vraiment bon goût !

    -       -   Maman ? Mais…

    -       -   Je vous ai vu dans la vitrine et je suis venu saluer ta mère, m’explique Louis. Elle m’a demandé de l’aide pour traduire et m’a dit que tu n’arrivais pas à choisir. Je me suis donc dis que celle-là t’irait bien.

    -       -   Et tu avais raison ! Oh, Louis c’est parfait ! Tu la prends ma chérie ? me demande ma mère.

    -       -   Je… Je ne sais pas.

    -       -   Tu devrais ! Bon, je dois en trouver une moi aussi !

    Ma mère retourne dans les rayons tandis que je me regarde une fois de plus dans le miroir. Elle a raison, il a très bon goût… Elle est magnifique.

    -       -   Tu la portes très bien. Mais, tu ne devras pas mettre de soutien-gorge. Et tu devrais aussi la faire ajuster, tu as une taille tellement fine qu’elle est un peu grande je trouve.

    Je le regarde. Parfois c’est un vrai connard, et parfois, un vrai gentleman. Mais il a toujours ces yeux rieurs, qui m’énervent autant qu’ils m’attirent.

    -       -   En plus, la couleur fait ressortir tes yeux bleus magnifiques.

    -       -   Tu m’énerves.

    Je rentre dans la cabine et m’apprête à me déshabiller quand il rentre à son tour.

    -       -   Mais sors d’ici ! Je vais me changer.

    -       -   Celle-là, c’est pour la soirée de fiançailles, me dit-il en me tendant une robe de la même couleur mais plus courte. Essaye-la s’il te plait.

    Il attend.

    -       -   Tu veux bien sortir s’il te plaît ?

    -       -   Ah, oui, sourit-il malicieusement.

    Mais c’est que je vais finir par devenir violente là ! Il s’en va enfin, après avoir descendu ma fermeture. J’enfile la deuxième. C’est une robe portefeuille, dos nus avec seulement deux fines bretelles dorées, croisées dans le dos. Elle est moulante, avec une fente sur l’avant, mais comme elle m’arrive sous le genou, je n’y vois rien de très choquant. Je sors de la cabine. Il est là, à m’observer avec son sourire en coin.

    -       -   Bon, au lieu de sourire comme un demeuré, tu en penses quoi ?

    -       -   Sexy.

    -       -   Mais encore ?

    -       -   Terriblement sexy.

    -       -   Je ne veux pas être sexy pour les fiançailles de ma sœur !

    -       -   Non, mais tu l’es quand même.

    -       -   Lana !

    Je me retourne vers ma mère, vêtue d’une robe vert émeraude.

    -       -   Tu es magnifique ma chérie !

    Elle s’approche de moi et prend mon visage entre ses mains.

    -       -   J’ai parfois du mal à me rendre compte que tu n’es plus ma petite fille, mais une jeune-femme, magnifique en plus de cela…

    -       -   Maman ! criais-je en rougissant.

    -       -   Oh, arrête de faire l’enfant et viens-là.

    Elle me serre contre elle. Elle est pénible ma maman, mais je l’aime quand même… Après m’avoir presqu’étouffée, elle me lâche enfin et retourne essayer des robes. Louis me regarde toujours avec son regard pétillant. Je soupire et vais me changer. Je ressors, les robes dans les mains. Louis n’est plus là. Je retourne voir ma mère et les vois tous les deux discuter avec la vendeuse. Je les rejoins.

    -       -   C’est bon Lana, on peut payer ?

    -       -   Oui. Maman, j’ai des courses à faire, tu peux rentrer toute seule ?

    -       -   Oui bien sûr, mais tu n’as pas peur de te perdre toute seule dans une ville que tu ne connais pas ?

    -       -   Non, je sais me débrouiller maman !

    -       -   Je peux t’accompagner si tu veux, sourit Louis.

    -       -   Non, merci, mais je m’en passerais.

    -       -   Lana ! Sois un peu plus gentille avec Louis, il est adorable avec nous depuis qu’on est là. Je veux bien, ajoute-t-elle. Je serais plus rassurée qu’elle soit avec quelqu’un qui connait la ville.

    -       -   Maman !

    -       -   Ne discute pas ! Je ne tiens pas à retrouver ma fille découpée en morceaux derrière une poubelle !

    -       -   Arrêtes ta parano. A plus tard.

    Je sors du magasin furax. J’ai 21 ans, je n’ai pas besoin d’un baby-sitter ! Je commence à marcher mais j’entends quelqu’un courir derrière moi. Il enroule son bras autour de ma taille.

    -       -   Pas si vite Lana, susurre-t-il.

    La manière dont il a prononcé mon prénom … J’en ai eu des frissons. Mais je me reprends.

    -       -   Je n’ai pas besoin d’un chaperon.

    -       -   Tu dois acheter quoi ?

    -       -   Ça ne te regarde absolument pas.

    -       -   Je peux attendre devant le magasin tu sais ?

    -       -   Tu me gaves, dis-je en pressant le pas en en me dégageant de son étreinte.

    J’entre dans un magasin de bonbons et là, le paradis est devant moi. J’ai déjà commandé des sucreries Japonaises sur internet mais là, je vais pouvoir faire un stock entier ! Je me balade dans les allées, prenant chaque chose qui me donne envie ou que j’aime. Je vois Louis me sourire à travers la vitrine. Il m’énerve ! Je vais à la caisse et paye. Bon, je viens de dépenser 100 euros, soit environ 13 700 Yens ! Mon dieu, je suis folle… Je ressors du magasin et déballe une sucette. Je commence à la manger. Je ferme les yeux de bonheur.

    -       -   Ce sont mes préférées.

    -       -   C’est vrai ? Tu t’y connais en sucreries ?

    -       -   Bien sûr ! Tu crois que je mangeais quoi quand j’étais petit ?

    -       -   Tu es arrivé à quel âge ici ?

    -       -   J’avais 10 ans.

    -       -   Et tu en as ?

    -       -   27 en fin d’année.

    -       -   Et tu n’as pas un travail ? Autre chose à faire que de me suivre ?

    -       -   Si, mais je suis en congé d’été.

    -       -   Tu fais quoi ?

    -       -   Je suis infographiste dans une boîte de jeux vidéo.

    -       -   Laquelle ?

    -       -   Tu ne connais surement pas.

    -       -   Dis toujours.

    -       -   Hudson Soft.

    -       -   Bomberman ! m’écriais-je.

    -       -   Tu connais ?

    -       -   Non mais Bomberman ! Qui ne connait pas ?

    -       -   Je ne savais pas que tu connaîtrais, je t’ai sous-estimée.

    Je souris de toutes mes dents. Mais il saisit ma main et me regarde dans les yeux. Qu’est-ce que… ? Sans que je ne m’y attende, il prend ma sucette et la met dans sa bouche et ferme les yeux.

    -       -   Toujours aussi bonnes.

    -       -   Hey ! criais-je en la retirant de sa bouche, va t’en acheter une mais ne me pique pas la mienne ! T’es dégueulasse !

    -       -   C’est bon, je n’ai pas la gale !

    -       -   On ne sait jamais.

    -       -   Si tu ne la veux plus, donne-la moi, sourit-il.  

    -       -   Même pas en rêve.

    Je la remets dans ma bouche et la termine. On fait un peu le tour de la ville puis il me ramène devant mon hôtel.

    -       -   Merci, dis-je simplement.

    -       -   De rien mademoiselle.

    Comment fait-il pour toujours avoir ce visage souriant et plein de malice ? Je monte les escaliers et entre dans la chambre. Il n’y a personne… Bizarre.


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique